Souscrire une assurance auto sans disposer d’un relevé d’information peut sembler complexe, mais des solutions existent. Certains conducteurs se retrouvent sans ce document essentiel, par exemple les jeunes conducteurs ou ceux revenant de l’étranger. Heureusement, plusieurs compagnies d’assurance proposent des options adaptées à ces situations.Ces alternatives incluent des formules spécifiques pour les nouveaux conducteurs ou des contrats basés sur des critères différents, comme l’âge, le lieu de résidence ou la catégorie du véhicule. Il est aussi possible de fournir d’autres justificatifs, tels que des relevés bancaires ou des attestations de bonne conduite, pour faciliter l’adhésion.
Qu’est-ce qu’un relevé d’information en assurance auto ?
Le relevé d’information joue le rôle de point d’appui pour l’assureur qui veut cerner le profil d’un nouveau conducteur. Récapitulant l’expérience accumulée chez la précédente compagnie, il retrace le parcours automobile, les périodes de conduite, les incidents et le fameux bonus-malus qui évolue année après année. Concrètement, c’est un bilan détaillé, pas une simple archive, mais la carte d’identité du conducteur aux yeux des assureurs.
On retrouve systématiquement dans ce relevé :
- Le fameux bonus-malus, qui indique le niveau de « bon conducteur » ou, inversement, l’accumulation de malus si des sinistres ont été déclarés.
- L’ensemble des sinistres, responsables ou non, listés sur une période de cinq ans.
- Les informations essentielles liées au véhicule : modèle, marque, plaque d’immatriculation.
- Les données concernant le conducteur : identité, coordonnées, détails personnels.
La réglementation impose un cadre strict à ce document afin de favoriser la transparence et de garantir que chaque conducteur soit traité avec équité. Ceux qui commencent à conduire ou qui n’ont pas d’expérience passée sont rares, mais certaines compagnies leur ouvrent quand même la porte.
L’absence de ce justificatif complique les démarches : de nombreuses compagnies y voient une pièce centrale pour évaluer la prise de risque. Pourtant, ce n’est pas une fatalité. Quelques solutions permettent encore d’obtenir une assurance, notamment pour ceux qui mettent le pied à l’étrier ou qui rentrent d’une expérience de mobilité internationale.
Les alternatives pour obtenir une assurance auto sans relevé d’information
Ne pas avoir ce justificatif en main n’empêche pas d’avancer. D’autres options existent pour décrocher un contrat, même si le passé ne figure dans aucun dossier. Depuis quelques années, la modification de la loi sur la résiliation des contrats (loi Hamon) a facilitée la vie de tous, en rendant les changements d’assurance plus flexibles, surtout pour les nouveaux venus ou les profils atypiques.
Certains assureurs traditionnels et un nombre croissant de néo-assureurs se montrent plus souples et moins figés lors de l’examen du dossier. Pour espérer convaincre, il est possible de rassembler plusieurs justificatifs alternatifs :
- Des preuves de domicile actuelles accompagnées d’une pièce d’identité
- Une attestation de non-sinistralité fournie par un précédent assureur, français ou étranger
- Une déclaration individuelle sur l’honneur retraçant les années de conduite et l’expérience au volant
Un séjour effectué à l’international ne doit pas être synonyme de dossier vide : beaucoup d’assureurs acceptent les attestations délivrées par des compagnies étrangères, souvent traduites et tamponnées. Les jeunes permis comme les conducteurs de retour au pays trouvent ainsi des leviers d’action pour souscrire une assurance auto.
Autre option, les contrats malussés ou les offres réservées aux conducteurs jugés « à risque ». Si le tarif reste plus élevé, ils permettent tout de même de circuler en toute légalité, même sans parcourir la route classique du relevé d’information.
Conseils pratiques pour souscrire une assurance auto sans relevé d’information
Se constituer un dossier complet reste la première étape lorsqu’on veut séduire un assureur malgré l’absence de relevé. Plusieurs documents ont du poids et peuvent faire la différence :
- Une attestation de non-sinistralité fournie par un ancien courtier ou assureur
- Les justificatifs de domicile et une carte d’identité en cours de validité
- Une déclaration sur l’honneur qui détaille honnêtement le parcours de conduite
Les assureurs digitaux, mais aussi quelques compagnies classiques, affichent parfois une approche différente, davantage axée sur le dialogue et la personnalisation. Ce fonctionnement hors des sentiers battus ne ferme pas la porte à ceux qui ne peuvent présenter d’expérience formelle, notamment les jeunes ou les expatriés de retour.
Comparatif des offres
Avant toute souscription, il est préférable de prendre le temps de passer les différentes offres au crible. Consulter plusieurs devis permet de comparer les contrats selon plusieurs axes :
- Le montant de la prime, ajustée selon paiement mensuel ou annuel
- Le détail des garanties incluses
- Le niveau des franchises en cas de sinistre
Contrats spécifiques
Jeunes conducteurs, automobilistes sans expérience vérifiable ou personnes de retour d’expatriation peuvent s’orienter vers des offres spécialement pensées pour eux. Même si la facture grimpe, ces formules ouvrent droit à l’assurance sans attendre de longue construction d’historique. Et pour certains, ce passage obligé reste temporaire : dès la première année d’assurance écoulée sans sinistre, une première expérience documentée démarre, facilitant l’accès à des contrats plus classiques à l’avenir.
Dialoguer de façon transparente avec un conseiller, fournir l’ensemble des justificatifs demandés et expliquer sans détour sa situation donnent toutes les chances de décrocher une offre adaptée.
Finalement, rouler sans relevé d’information ne condamne personne à l’immobilisme ni à la galère administrative perpétuelle. Préparer avec sérieux son dossier, comparer chaque proposition, cibler les compagnies ouvertes à la nouveauté : chacun peut reprendre la route, preuve à l’appui. Quand la formalité devient routine, la liberté du conducteur se retrouve intacte.


